5 trends Instagram à connaître et à tester

À moins de vivre en totale autarcie dans le Larzac, vous n’avez pas pu échapper au succès planétaire d'Instagram, qui surpasse même Facebook. Avec désormais un milliard d'utilisateurs, Instagram profite de son succès auprès d'un public avide de partages de photos et de vidéos, et amplifie le mouvement avec cinq nouvelles trends Instagram à découvrir et à utiliser sans modération.

Instagram is the new black !

 

1. Faites des partenariats inter-marques

Quoi de mieux que de se faire recommander par une autre marque ? C’est une technique reconnue et approuvée à ne surtout pas oublier dans sa stratégie Instagram ! Effectuer un partenariat avec une marque est une bonne stratégie pour profiter de la notoriété de cette dernière.

Quoi de plus beau que de toucher des milliers d’autres fans avec un simple tag ! Les influenceurs en ont fait leur gagne pain, alors à votre tour. Profitez d’une occasion spéciale pour créer un hashtag spécifique à l'événement.

Certaines grandes marques l’ont déjà testée avec des collections capsules comme Victoria’s Secret et Balmain #VSxBALMAIN ou encore Adidas et Eden Park.

 

2. Utilisez Instagram Shopping afin de monétiser vos produits

Instagram veut séduire les marques et a bien compris comment le faire en proposant une nouvelle fonctionnalité qui est... gratuite ! Il suffit d’avoir un compte pro pour pouvoir rivaliser avec les sites de e-commerce en monétisant les produits directement dans les posts.

Sur leurs photos, les marques ont désormais la possibilité de tagger un produit comme s’il s’agissait d’une personne, et de lui associer un lien vers un site externe et ce jusqu’à cinq produits par post. Grâce à ce nouveau service, Instagram devient un redoutable outil pour les marques et une plate-forme d’achat simple d’utilisation pour les utilisateurs.

La Redoute, BirchBoxfr ou encore Le slip Français profitent de cette opportunité pour augmenter leurs ventes.

 

3. Rafraichissez vos sondages avec des emojis

Des sondages, on peut en créer depuis des lustres sur presque tous les réseaux sociaux mais ils n'étaient pas très fun ou UX design friendly. Instagram a fait son entrée dans le jeu des sondages en octobre 2017 en, le rendant "instagramable". La fonctionnalité est désormais poussée en intégrant un nouveau système de vote à base de slider pour donner un peu de renouveau aux sondages grâce aux bons vieux émojis bien aimés.

Nommé « emoji slider », cette nouveauté permet de poser des questions plus nuancées pour avoir le ressenti de vos followers sur un sujet particulier. Grâce à un emoji, un certain contexte émotionnel s’installe et devrait les aider à répondre à la question posée, plutôt que de choisir entre deux options ce qui serait presque devenu has been.

 

4. Ajoutez le roi d'internet dans vos Stories, le GIF

Instagram s’est associé avec Giphy pour proposer l’utilisation des gifs dans les Stories à la place des emojis classiques, qui paraissent bien fades désormais.

Pour utiliser un GIF il suffit d'ouvrir l'onglet Stories et d'aller ensuite dans la boîte à stickers pour utiliser l'option. Une fois l'option lancée, une série d'images animées apparaît et il ne reste plus qu'à faire son choix dans la masse de GIF existants. Les images proposées sont évidemment adaptées grâce à un détourage plutôt bien vu.

Il est possible d'ajouter autant de GIF que l'on souhaite et de laisser ainsi libre cours à son imagination.

 

5. Créez des vidéos longues grâce au lancement d'IGTV

La vidéo explose et Instagram exploite le filon en faisant concurrence aux géants de la vidéo comme Youtube ou encore Netflix. Une nouvelle plateforme vient d'être lancée qui permettra à certains instagrammeurs privilégiés de publier de longues vidéos d'une heure.

Actuellement, celles proposées dans la rubrique Stories ne peuvent excéder 15 seconde, seules les vidéos en direct peuvent déjà durer jusqu’à une heure. Les marques utilisent déjà les stories pour raconter des histoires mais doivent enchaîner les courtes vidéos qui forment les fameuses stories en pointillés.

IGTV sera accessible aux artistes, vidéastes et influenceurs, amateurs ou professionnels. Par ailleurs, il sera possible de s'abonner à des chaînes et d'en créer, exactement comme sur YouTube aujourd'hui.

Si IGTV ne propose pas de publicités, l'idée est de fidéliser, d'augmenter le nombre d'abonnés, ainsi que de renforcer leurs interactions sur l'application, sans exclure à terme qu'il y ait des publicités sur cette plateforme.

Instagram est devenu, contre toute attente, le réseau le plus en vogue du moment. Pour en tirer parti au maximum, les marques n'hésitent plus à investir cette plate-forme et à en explorer les possibilités créatives. Pour accompagner ces marques audacieuses, nous avons récemment édité le guide gratuit pour optimiser en quelques actions simples, le reach et l'engagement sur Insta. Envie d'en savoir plus ? Rendez-vous sur notre page dédiée au Social-Hacking.


7 règles d’écriture pour un meilleur référencement SEO : la checklist

Le référencement SEO est incontournable pour bien faire figurer votre site sur les moteurs de recherche, et éviter la relégation dans le purgatoire de la seconde page de Google. Améliorer son référencement est possible, il suffit de respecter les règles de l’écriture SEO. Le SEO ou Search Engine Optimization est l’une des techniques, gratuite, visant à optimiser le positionnement d'un site web dans les pages de résultats de recherche. Un site est considéré comme bien positionné lorsqu’il se situe dans la première page des résultats de recherche.

Pour rédiger un article optimisé pour le référencement SEO (ou référencement naturel), il y a des règles à respecter et il vaut mieux prendre en compte les lignes directrices utilisées par Google et son algorithme Rankbrain. Les principes de base de la rédaction web sont simples: un contenu concis et précis; et l’intégration des mots et expressions clés dans les balises principales et le texte.

Appliquez-les et vous pourrez améliorer le référencement de votre site sans tarder !

 

1. Définissez les bons mots clés

C’est essentiel. Ils vont permettre de déterminer les requêtes des internautes susceptibles de se diriger vers votre site. Evitez les mots clés trop utilisés, préférez ceux dit de “longue traîne” qui consituent la majorité des recherches web.

Vous pouvez tenter la recherche intuitive. Mais nous vous conseillons plûtot d’utiliser les outils comme Google Keyword Planner, SEMrush ou encore Answer The Public… Vous n’avez plus qu’à faire votre marché … et à lister tous vos mots clés que vous classerez en fonction de l’objectif de votre page. N’hésitez pas à élargir le champ lexical.

Si vous souhaitez vous positionner sur plusieurs termes de recherche, il faudra créer une page par requête ciblée.

 

2. Optimisez les balises

La méta-description est un levier important du référencement SEO. C’est la balise qui s’affiche sur les pages de résultats d’un moteur de recherche (SERP). Jusque-là limitée à 140 caractères, elle est en moyenne depuis le début de l’année de 230 caractères. Voire plus. Elle doit contenir le mot-clé ciblé et être optimisée sur toutes les pages.

L’URL de la page doit aussi contenir le mot clé principal et être précise et courte pour favoriser le partage sur les réseaux sociaux.

La balise title est fondamentale. C’est le titre du document HTML (à ne pas confondre avec le titre de l’article) à optimiser sur toutes les pages. Elle doit être cohérente avec le contenu. Environ 70 caracteres, ou une limite de 500 pixels (chaque lettre n’ayant pas la même taille, se reporter au simulateur de SERP en pixels de reférencement.com. Elle doit être différente sur toutes vos pages.

Le titre (H1) doit contenir le principal mot clé. On doit aussi le retrouver dans les 100 premiers mots. Essayez aussi de le placer dans un des sous-titres (de H2 à H6) utilisés pour diviser votre contenu en sous-catégorie.

Jouez avec le visuel (gras, police de caractères, etc) pour permettre à l’internaute - et à Google - de se repérer rapidement.

Le truc en plus : des mots comme “meilleur”, “gratuit” … et des chiffres rendront votre titre encore plus efficace.

 

3. Créez du lien

Les liens sortants (renvoyant vers un site externe) ont un impact positif sur les robots des moteurs de recherche. Ils doivent être explicites et se trouver assez haut dans la page. Mais là aussi, faites preuve de mesure : trop de liens tue les liens et leur efficacité. Cela concerne aussi les liens partenaires,souvent noyés parmi beaucoup d’autres, et à qui Google n’accorde que peu d’importance. Pas idéal pour le référencement SEO. À ne pas surtout pas faire : renvoyer vers des sites de mauvaise qualité.

La stratégie des liens internes doit être bien pensée. Ces liens pèsent beaucoup sur le référencement naturel. Leur rôle premier est de renvoyer à différentes pages de votre site que vos visiteurs sont amenés à consulter, à donc à créer du traffic. On peut aussi les nommer pour améliorer les chances d’être lus par les moteurs de recherche.

À savoir : le texte visible du lien (anchor text) doit être précis. Evitez le “cliquez ici”. Quand il y a plusieurs liens dans une page, seul le premier est pris en compte.

 

4. Valorisez le contenu bien écrit

Évidemment, il doit être pertinent et de qualité : c’est un des critères de l’algorithme de Google. Evitez d’y inclure tous vos mots clés sans discernement. Dresser des listes ou des inventaires de mots clés n’est pas très judicieux : n’est pas Prévert qui veut.

Il doit être varié. En cas de panne d’inspiration, retrouvez ici quelques petits trucspour vous aider à trouver rapidement des sujets.

L’écriture web répond à une réalité : on ne lit plus, on scanne. Cela induit une écriture courte, simple, une structure de page adapté.

Les verbes d’action sont préconisés pour un call to action efficace : “Découvrez nos produits”, “Rejoignez-nous” …

Utilisez le vocabulaire ou le jargon de votre secteur. Google est très sensible à une mise à jour régulière des contenus. L’internaute aussi. Pour Google toujours, le contenu important doit être placé en haut de la page.

À lire aussi : Google Panda, le contenu selon Google

 

5. Optimisez vos images

Légendez vos images avec la balise ALT (y intégrer votre mot clé ciblé), les robots web ne détectent que le contenu texte et classent vos images en fonction de l’attribut ALT.

N’hésitez pas à réduire la taille de vos images. Cela augmentera la vitesse d’affichage … un des critères pris en compte par les moteurs de recherche pour le référencement SEO.

Vous pouvez également accompagner chaque contenu audio ou vidéo d’une transcription contextuelle.

 

6. Anticipez l'engagement sur les réseaux sociaux

N'oubliez pas les vidéos, les GIF, et autres formats qui peuvent retenir le lecteur sur votre page et favoriser les partages sur les réseaux sociaux.

Ajoutez des boutons de partage, et partagez au maximum. Google aime ça.

Répondez toujours aux commentaires par une formule interrogative : votre lecteur devrait vous répondre, et cela est bon pour l’engagement.

 

7. Attention aux pénalités

Avec Google Panda qui épingle les sites de mauvaise qualité et Google Pingouin qui chasse les mauvaises pratiques du référencement SEO (duplication de contenu ou duplicate content, contenu artificiel, redirections trompeuses, …), Google vous surveille. Ces pratiques seront pénalisées et la chute de votre site au fin fond des pages de recherche, rapide. Google vous demandera de corriger avant un réexamen de votre cas. Mais votre retour en grâce n’est pas garanti.
Pire que le déclassement des pages … il y a même une blacklist.

 

De quoi rappeler qu’écrire pour le web et référencer un site n’est pas un empilage de mots clés, de liens imprécis et de contenus baclés, mais un véritable exercice de style et de bon sens. Un bon référencement SEO se mérite !


Comment intégrer Instagram à sa stratégie de contenus B2C ?

Contre toute attente, Instagram n'est pas (uniquement) le réseau social des mères parfaites et des brunchs idylliques. De fait, 80% des 700 millions d'utilisateurs enregistrés sur le réseau utilisent ce dernier pour se connecter à des marques. Vos consommateurs ont 10 fois plus de chance d'interagir avec vous sur Instagram que sur Facebook, 54 fois plus que sur Pinterest et 84 fois plus que sur Twitter (Source : Forbes). Il n'est donc pas étonnant que 71% des marques aient un compte Insta. Et parmi ces millions de comptes dédiés au marketing B2C, il existe des marques qui se... démarquent singulièrement. Prêts à être inspirés ? Voici 10 exemples de marques qui utilisent le contenu pour développer leur chiffre d'affaires.

 

1. Lego

Cela fait plusieurs années que Lego démontre avec génie qu'ils ont plus à offrir que des briques multicolores. Ambassadrice d'un storytelling ludique et significatif, la marque explore le potentiel émotionnel d'Instagram. Ses contenus construits comme des minis histoires sont pleins de références à la pop culture : du mariage royal entre Harry et Meghan, jusqu'aux super-héros de Marvel en passant par les dinosaures de Jurassic Park.

Ce qu'on retient : une communication émotionnelle et ludique, qui inscrit le produit dans un storytelling puissant.

 

2. Califia Farms

Et si votre packaging devenait votre meilleur argument Social Media ? La marque californienne Califia Farms a construit une audience de 116 000 abonnés à la simple force de sa petite bouteille aux courbes amusantes. Mis en scène dans des gif, des vidéos ou des packshots, l'emballage est la vedette du compte Instagram de l'entreprise spécialisée dans les boissons naturelles.

Ce qu'on retient : faire simple peut rapporter gros.

 

3. Letterfolk

À l'origine du compte Instagram de Letterfolk, il y un couple. Cette micro-entreprise familiale produisant des tableaux personnalisés compte pourtant plus de 500 000 abonnés ! Elle a su faire d'Instagram une plateforme pour inspirer leurs prospects grâce à des mises en scène pleine d'émotion, de sincérité et d'authenticité.

Ce qu'on en retient : des visuels inspirants, qui traduisent des émotions importantes et fédératrices pour les parents qui constituent la cible principale de la marque.

 

4. L'Opéra de Paris

Paris sera toujours Paris, et l'Opéra de Paris y est pour beaucoup ! L'entreprise utilise son compte Instagram pour partager des photos des spectacles à l'affiche, en utilisant une mise en scène "en tuile". C'est à dire qu'une plus grande affiche est découpée en plusieurs petits visuels. (Pour ce faire, vous pourriez utiliser l'app Tile Pic).

Ce qu'on retient : le partage de photos de très haute qualité qui transmettent l'émotion des spectacles live.

 

5. Tentsile

Difficile de se priver de l'effet wow quand on commercialise des produits aussi "théâtraux" que Tentsile. La marque B2C commercialise des tentes et abris outdoors, conçus pour s'accrocher dans les arbres. Leur compte Instagram mise tout sur la carte glamping et baroudeur. Pour augmenter sa base d'abonnés, l'entreprise organise des concours inter-marques où les utilisateurs doivent tagguer des amis pour participer.

Ce qu'on retient : le recours au co-marketing pour accélérer la croissance de ses audiences.

 

6. Van's

Van's est une entreprise reconnue pour ses partenariats avec des grands noms de la pop culture : Les Peanuts, Star Wars, Les Beatles... Autant de collaborations qui ont forgé le mythe de la marque de chaussures de skate. Totalisant plus de onze millions d'abonnés, son compte Instagram est l'un des principaux canaux d'acquisition de trafic vers le site-commerce.

Ce qu'on retient : les opérations de teasing à l'occasion des nouvelles collaborations, à l'image de la collection Marvel.

 

7. FinFolk Production

Qui aurait cru qu'un commerce spécialisé dans la vente de queues de sirènes deviendrait un ambassadeur de l'utilisation d'Instagram dans une stratégie B2B ? Les 200 000 abonnés du compte prouvent cependant que les images oniriques de FinFolk Productions permettent si bien aux prospects de se projeter dans le produit qu'elles sont un levier de vente essentiel pour la marque.

Ce qu'on retient : la mise en situation est un puissant facteur d'identification.

 

8. Shiseido

Inspirer la beauté, l'ouverture, le bien-être : autant de valeurs que la marque japonaise Shiseido met en scène dans son compte Instagram. Leur secret : des vidéos de 60 secondes qui mêlent émotion, avantages produits et créativité.

Ce qu'on retient : l'utilisation des fonctionnalités vidéos du réseau social. (voir notre article sur les formats vidéos dans les réseaux sociaux.)

 

9. Sephora Collections

Sephora met en avant une personnalité féminine, pétillante, ludique. Une image que véhicule parfaitement le brand content déployé sur leur compte Instagram. Des campagnes de mots-clés permettent au compte de récolter beaucoup de User-Generated Content, à l'image de leur stratégie #LIPSTORIES.

Ce qu'on retient : la communication par campagne de mot-clé à l'occasion de lancement de produit.

 

10. Staples

55 200 abonnés et une maîtrise éblouissante des flatlays : Staples prouve qu'une entreprise spécialisée dans les fournitures de bureaux a toute sa place sur une réseau social aussi visuel qu'instagram. Son compte Instagram est très efficace pour créer de la conversion via des call-to-actions redirigeant vers les pages e-commerce du site web. Des questions ouvertures permettent également de générer des commentaires, et donc de l'engagement.

Ce qu'on retient : une stratégie orientée clairement vers la lead-gen grâce à des call-to-actions nombreux.

 

Pour aller plus loin

Vous avez désormais la tête plein d'idées et, disons-le, de rêves ?
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6 outils must-have pour les freelances créatifs

Devenir freelance est l’une des expériences les plus exaltantes qui soient. Mais la liberté, c’est comme dans la Casa de Papel : ça vient avec un prix à payer. Dans le cas des auto-entrepreneurs , cette liberté s’appelle rigueur et organisation. Tenir les délais, rester créatif, poursuivre sa formation continue, faire du networking, tout ça en développant son portefeuille client et en gérant sa comptabilité : voici quelques unes des tâches qui incombent quotidiennement à nos freelances. Puisque le baccalauréat avec option “pieuvre” n’existe pas encore, nous avons recensé six outils pour permettre de faire rimer créativité avec efficacité sans inquiétude aucune.

 

1. Pour simplifier votre enregistrement en tant qu’entreprise.

Administration française, ton univers impitoyable… Quand on est un talent créatif, il est normal d’avoir besoin d’aide pour comprendre ce que veulent dire des acronymes comme SIRET, SIREN, URSSAF, ACCRE, etc. Autant d’expressions avec lesquelles vous allez devenir familier en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Si si, croyez-moi : je suis passé par là avant de m'inscrire à la plateforme de talents de YouLoveWords (vous pouvez d'ailleurs vous inscrire ici).

Pour tous ceux qui ont envie de s’enregistrer en douceur, la plateforme auto-entrepreneur.fr offre un panel d’outils pour choisir vos assurances professionnelles, ouvrir votre compte bancaire, ou encore simplifier vos déclarations de revenus.

 

2. Pour tracker le temps alloué à vos différents projets.

Être freelance implique de travailler sur de nombreux projets et pour de multiples clients en même temps #multitasking. Cela nécessite aussi de garder un oeil sur la rentabilité de ses contrats. Deux projets pourront vous garantir la même rémunération, mais exiger de vous un effort qui ira de simple au double. Pour arbitrer, vous devrez pouvoir mesurer objectivement les contrats les plus rentables.

Plusieurs logiciels de time tracking existent sur le marché, comme en témoigne cet article du blog codeur.com. Personnellement, j’utilise Toggl. Plus simple d’utilisation, tu meurs.

 

3. Pour trouver les endroits de coworking les plus sympas de votre ville.

Ce n’est pas parce qu’on est freelance que l’on doit passer sa journée en pyjama assis dans son canapé. Vous aurez tout à gagner à rencontrer des “collègues” qui partagent vos enjeux de micro-entrepreneur. Si l’envie vous prend de renouer avec le rituel de la pause-clope ou de la discussion autour de la machine à café, tournez-vous vers les espaces de travail collaboratif de votre quartier.

Pour faire votre marché, et changer de bureau comme de chemise, direction NomadList. Enregistrez-vous gratuitement, et sélectionnez le filtre “Places to Work”. Saurez-vous résister à l’appel des cafés de Vancouver ?

 

4. Pour gérer votre comptabilité d’une main de maître.

Créer, c’est bien. Mais facturer, c’est encore mieux (c’est du moins ce qu’en disent certains conseillers bancaires). L’idéal est de trouver une solution qui centralise l’ensemble des activités de devis et de facturation, en accord avec vos obligations légales, sans vous faire perdre de temps. Parce qu’un fichier Excel, c’est bien gentil, mais ce n’est pas trop “nouvelles technologies”-friendly.

Pour piloter votre comptabilité avec la dextérité d’un directeur financier de multinationale, jetez un oeil à Tiime AE. Cet outil gratuit vous permet de gérer votre comptabilité, et vous offre des fonctionnalités bien pratiques comme l’estimation des charges trimestrielles à payer, ou le calcul des plafonds au prorata des mois écoulés depuis le début de l’année.

Pour aller plus loin, découvrez toute une sélection de logiciels de comptabilité pour indépendants.

 

5. Pour développer vos activités commerciales comme un vrai SDR.

Tout le monde n’a pas la chance d’avoir à domicile une équipe commerciale aussi wonderful que celle de YouLoveWords. Mais que votre statut d’auto-entrepreneur ne vous empêche pas d’envisager le démarchage commercial avec rigueur et méthodologie. Au lieu d’encombrer les tiroirs de votre bureau de cartes de visite de clients croisés sur les salons et dans les cocktails, misez sur des CRM taillés sur-mesure pour votre réalité.

Essayez Crème CRM, un tool gratuit de gestion des activités marketing et de suivi commercial. En plus, c’est développé par une équipe marseillaise #TeamFrance.

 

6. Pour vous former en continu.

Quand on est freelance, les conférences TED (voir notre compilation de TedTalks ici) ne suffisent pas nécessairement à nous offrir toutes les connaissances nécessaires pour nous tenir à jour sur l’évolution de nos métiers. Innovations technologiques, applications à la mode, méthodes disruptives : les raisons sont nombreuses de chercher des solutions de formations à la carte pour se tenir au courant. Et pouvoir en imposer au prochain client qui vous parlera de blockchain.

Si vous maîtrisez la langue de Shakespeare, vous trouverez beaucoup de ressources sur le site Creative Class, et notamment des podcasts à écouter en faisant votre footing. Pour les francophiles, je vous invite à consulter le site d’Amédée qui offre beaucoup de “Tips & Tools”.

À lire aussi : 10 livres pour booster votre créativité

 

Le freelancing est une aventure : vous découvrirez au fil du temps les outils les plus appropriés à votre conception du travail en free. Une fois lancé, restez à l’affût des nouveaux tools. Rejoignez des communautés pour rester au courant et entretenir la flamme !


Comment savoir si mon dernier post Facebook est performant ?

Faites un test. Demandez à un marketeur : "Un post Facebook qui fait 100 likes, c'est bien ou pas ?". Je suis prête à parier qu'il vous répondra avec un petit sourire cynique : "Ben, ça dépend".

Dans un monde où on l'aime mesurer, évaluer et (surtout) se comparer, benchmarker la performance de ses publications Facebook peut virer au casse-tête. Mesurer le ROI de ses campagnes Social Media se heurte au problème éternel qui nous suit depuis que nous avons appris à compter : il faut comparer des carottes avec des carottes, et des choux avec des choux. Une start-up n'aura aucun intérêt à comparer ses résultats avec une multinationale de l'agroalimentaire. Une banque en ligne pourra difficilement mesurer sa performance à l'aune de celle d'une épicerie de quartier.

Ceci dit, il est possible de trouver des ordres de grandeur. Des données médianes. À la fois critères d'évaluation à relativiser et objectifs à atteindre pour mieux les dépasser, les indicateurs sectoriels que nous allons partager avec vous seront des outils efficaces pour mieux vous situer dans l'univers impitoyable de Facebook.

 

Ma communauté Facebook est-elle trop petite ?

À tout seigneur, tout honneur. Les Pages Facebook comptant le plus d'abonnés sont Coca-Cola (107 millions d'abonnés), Nutella (32 millions) et Oasis Be Fruit (2,8 millions). Avez-vous remarqué que Coca-Cola France réussit donc l’exploit d’attirer plus de fans que les populations françaises et québécoises cumulées ? Pour une page francophone, le résultat ferait saliver n'importe qui. Cependant, la page compte réellement 3 millions d'abonnés français. La marque obéit ici à une stratégie globale. Elle s’affiche comme une seule et même entité centralisant le nombre de fans à l'échelle mondiale, tout en décentralisant la publication des posts par territoire ou par langue.

La taille moyenne de la communauté d’une marque française sur Facebook est de 237 152 fans. La taille médiane se situe à 116 322 fans.

 

Mon taux d'interactions mensuelles est-il trop faible ?

En 2017, les marques qui enregistraient le meilleur taux d'interactions mensuelles étaient les suivantes : Easy Voyages 3,398 millions; Alibabuy 1,162 millions et CDiscount 647 000. Ces chiffres camouflent de nombreuses disparités. Car le terme "interactions" recouvrent des réalités disparates : commentaires clients et trolls se mêlent aux manifestations sincères d'amour pour la marques.

Pour évaluer le taux d'interaction de votre marque, je vous conseille de vous référer à la somme des interactions internes ou externes à la page de votre entreprise : chaque commentaire, mention j’aime, partage ou mention est additionné sur une fenêtre de 7 jours. En France, le "Page talk" moyen hebdomadaire est de 4 394, avec une médiane à 1704.

À lire aussi : Comment répondre à la baisse de reach de votre Page Facebook ?

 

Où se situent mes posts Facebook par rapport à ceux de mes concurrents ?

Pour comparer ce qui est comparable, il est préférable de traiter les statistiques de performance par secteur d'activité. Comme mentionné dans l'introduction, une start-up de la FinTech n'a aucun intérêt à viser les chiffres d'un L'Oréal. Pour vous aider à vous situer, voici les moyennes en vigueur par industrie.

Beauté

Moyenne de publication mensuelle : 20
Médiane de publication : 14
Puissance moyenne des publications (sommes des interactions) : 711, porté par la performance des photos et des vidéos.

Habillement

Moyenne de publication mensuelle : 30
Médiane de publication : 29
Puissance moyenne des publications (sommes des interactions) : 656, porté par la performance des photos qui représentent 78% des contenus partagés.

High-Tech

Moyenne de publication mensuelle : 21
Médiane de publication : 15
Puissance moyenne des publications (sommes des interactions) : 461, porté par la vidéo qui dépassent les 600 interactions par contenu.

Finance

Moyenne de publication mensuelle : 20
Médiane de publication : 17
Puissance moyenne des publications (sommes des interactions) : 289, porté par la performance des photos et des vidéos.

Food

Moyenne de publication mensuelle : 13
Médiane de publication : 12
Puissance moyenne des publications (sommes des interactions) : 1169

Retail

Moyenne de publication mensuelle : 35
Médiane de publication : 30
Puissance moyenne des publications (sommes des interactions) : 657

Telecom

Moyenne de publication mensuelle : 17
Médiane de publication : 15,5
Puissance moyenne des publications (sommes des interactions) : 211

Voyage

Moyenne de publication mensuelle : 31
Médiane de publication : 21
Puissance moyenne des publications (sommes des interactions) : 1027

Automobile

Moyenne de publication mensuelle : 19
Médiane de publication : 18
Puissance moyenne des publications (sommes des interactions) : 918

 

Bien sûr, ces chiffres restent indicatifs. Le plus important est de déterminer si les contenus publiés sur Facebook répondent aux objectifs stratégiques du positionnement éditorial de la marque. Notoriété, conversion, trafic : autant d'élément qui doivent être déterminés avant de commencer à poster.


UX Writing : 6 bonnes pratiques illustrées en 6 landing pages

L'UX Writing, c'est un peu comme le sucre dans le lait chaud, pour reprendre l'expression chère à Coluche. Il est partout, mais on ne le voit pas. Alors on a décidé de jouer les guides d'exploration. Avec ces 6 exemples de landing pages, on décrypte les 6 bonnes pratiques d'un UX Writing de légende.

 

1. L'UX Writing reprend les codes éditoriaux de la marque.

Ce n'est pas parce que les textes sont courts qu'ils doivent faire l'impasse sur la charte éditoriale. Slack, application de messagerie instantanée dédiée aux entreprises, l'a bien compris : en un demi-feuillet, l'interface du site web mise sur le champ sémantique de la coopération et du travail d'équipe.

À lire aussi : 8 étapes pour définir votre charte éditoriale

 

2. L'UX Writing humanise la marque.

L'UX Writing, c'est une histoire d'humains qui s'adressent à d'autres humains. Voyez comme Alan personnifie son interface par l'emploi de pronoms personnels : est-ce qu'une machine dirait "nous" pour parler d'elle-même ? Nope.

 

3. L'UX Writing mêle efficacité et fantaisie.

Un peu d'humour n'a jamais fait de mal. Carbonmade en est l'illustration proverbiale : une application de portfolios qui promet gratuité, efficacité et effet aphrodisiaque, vous en connaissez beaucoup ?

 

4. L'UX Writer se met à la place de l'utilisateur.

"Prendre un utilisateur par la main" : c'est la devise de tout UX Writer. La Ruche qui dit oui en a fait un cheval de bataille, en exprimant clairement les attentes de ses clients dans le wording de sa page d'accueil (à laquelle YouLoveWords a collaboré, et oui !)

 

5. L'UX Writing simplifie ce qui est complexe.

Puisque l'UX Writer a peu de mots pour s'exprimer, il doit aller droit au but. IFTTT est par nature une application d'automatisation un peu compliquée à comprendre, mais il a bien fallu décrire en une phrase le bénéfice-client pour les utilisateurs. Que pensez-vous du résultat ?

 

6. L'UX Writing travaille avec l'UX Design pour des résultats engageants.

Quand l'UX Writing rencontre l'UX Design, ils peuvent faire de grandes choses. La preuve avec Adobe qui prouve encore une fois son statut de référence en matière de créativité.


UX Writer : mini-rédaction pour maxi-impact

L’UX Writer a le vent en poupe. L’UX quoi ? Designer ? Non, l’autre : le rédacteur UX, ou rédacteur d’interfaces. Longtemps éclipsé par le succès de son alter-ego, l’UX Writer connaît un succès qui va croissant. De Google à Netflix en passant par Facebook, l’ensemble des géants du net a ouvertement commencé à recruter ces nouvelles pépites du content marketing. Formant l’équilibre parfait du rédacteur web, du concepteur de punchlines et du fan de haïku, l’UX Writer est le nouveau chouchou des interfaces web. Coup de projecteur sur ce petit génie et ses pratiques de magicien.

 

Un bon UX Writer, qu’est-ce que c’est ?

Par définition, un bon UX Writer, c’est un concepteur qu’on ne voit pas. Il est drôle, sympa, utile, efficace, soit. Mais s’il fait bien son boulot, vous ne vous rendrez même pas compte qu’il est là. Responsable de la conception-rédaction de l’ensemble des textes publiés sur une interface web, il donne vie et voix aux marques présentes sur internet. Des messages d’erreurs aux notifications push en passant par les call-to-actions, les menus déroulants et les flows, l’UX Writer vous guide discrètement tout au long de votre expérience-utilisateur.

« Bad writing slow things down. Good writing speed them up. » Ken Roman

En quoi l’UX Writer est-il différent d’un concepteur-rédacteur web « classique » ? Son travail est centré sur le « flow », c’est à dire qu’il est essentiellement voué à générer une action de la part de l’utilisateur. Il ne s’agit pas de convaincre, d’informer ou de séduire : il faut pousser à l’action.

À lire aussi : UX Writing : Six Landing Pages pour 6 bonnes pratiques

 

UX Writer, UX Designer : un couple réuni sous le signe du Wireframe

Adobe en a fait l’une des ses « Top Trends » pour 2018. La popularité de "l’expérience-utilisateur centrée sur le contenu » est largement influencée par le minimalisme et le flat design qui ont pris d’assault la conception de nos apps, de nos sites web et nos interfaces conversationnelles. Privé de distractions visuelles et d’animations en tout genre, l’utilisateur a tout le temps de se consacrer au contenu. Et ses exigences sont assez claires : il veut que ce soit utile, amusant et personnalisé. Rien que ça.

« Content and design are two sides of the same coins. Don’t separate them. They’re both what the user needs immediately, and the two elements work together to give that to the user. » Anjana Menon, Content Designer chez PayPal.

Dans ces conditions, UX designer et UX writer doivent travailler ensemble. C’est tout l’intérêt des wireframes, ces sortes de storyboard de l’expérience-utilisateur qui servent de support au développement d’une app ou d’un site web. L’utilisation de wireframes permet aux designers et aux rédacteurs de travailler sur un support commun qui, ressemblant au résultat final recherché, en impose déjà les limitations. Il est plus facile d’ajuster le nombre de call-to-actions, la taille des menus ou le wording d’une accroche en phase de wireframing que sur une version online.

« Bringing writers in at the end of the creative process is like trying to put the toothpaste back into the tube.» John Steinbeck

 

UX Writing : trois bonnes pratiques inspirées par Google

Un bon UX Writing est :

1. Clair. Il remplace le jargon technique par des verbes simples qui replacent l’action dans le contexte de l’utilisateur.

2. Concis. En travaillant de paire avec le designer, l’UX writer conçoit un texte court, qui va droit au but, pour faire gagner du temps à l’utilisateur et simplifier son parcours sur l’interface.

3. Utile. Les mots utilisés doivent guider l’utilisateur jusqu’à sa prochaine action.

« Words and pictures are yin and yang. Married, they produce a progeny more interesting than either parent.» Dr. Seuss


Facebook : cachez cette Page que je ne saurais voir !

La nouvelle flottait dans l’air depuis quelques mois. Faisant frémir les directions marketing et les Community managers, elle faisait l’objet des plus folles rumeurs. Mais ça y est, Saint-Zuckerberg a parlé, et nous savons désormais ce qu’il va advenir des Pages Facebook des marques. Reach en berne, nouvelles options : focus sur l’ update du News Feed de Facebook.

 

Pourquoi le News Feed de Facebook change-t-il (encore) ?

Un mot : modération. Pris dans la tempête de l’après-élections américaines, Facebook a été accusé d’avoir facilité la diffusion de contenus de propagande, les fameuses Fake News. D’autres faits divers sont venus entacher la réputation du réseau, notamment sur le Live. On a beaucoup reproché à Facebook de ne pas lutter assez efficacement contre les contenus problématiques, comme les appels à la haine, l'apologie du terrorisme ou les fausses informations.

Après avoir embauché des modérateurs et avoir établi des partenariats avec des grands groupes de presse, Facebook passe à la vitesse supérieure. La part du lion du News Feed sera donc accordée aux publications de notre famille, de nos amis : bref, de notre cercle proche.

Une position que Facebook justifie par un retour aux sources de sa mission véritable : « Facebook a été créé pour rapprocher les individus et créer des liens entre eux. Une des façons pour le faire est de mettre les abonnés en relation avec des posts publiés par leurs amis et leurs familles dans le News Feed. »

 

Ce qui va changer pour les marques qui ont une Page Facebook ?

1. Priorité aux Posts des proches.

Les posts des Pages de marque ne seront pas relégués dans un News Feed alternatif, mais la priorité sera accordée aux posts de nos proches. Tout n'est pas perdu, mais il faudra être malin.

2. Priorité à l'interaction.

Les posts qui suscitent des commentaires, des interactions, des partages seront largement plébiscités par le nouveau News Feed. Les autres verront leur reach s'effondrer. Démarrez des conversations, allumez l'envie de débattre, placez-vous au centre de la conservation.

3. Priorité à Facebook Live.

Facebook l'a rappelé : les vidéos Live suscitent 6 fois plus d'engagement que les vidéos classiques. Elles sont promptes à générer des interactions, des commentaires, des likes. Utilisez les Facebook Live de façon maline, avec une ligne éditoriale sympa et originale.

À lire aussi : Comment éditorialiser une vidéo Facebook Live

4. Priorité à la géolocalisation.

Les marques locales qui interagiront avec leur communauté en créant des événements et des groupes d'intérêt seront favorisées. Encore une fois, le contenu pertinent pour les abonnés sera valorisé.

5. Priorité à la fidélisation.

Grâce à l'option "See First" des préférences du NewsFeed, l'utilisateur pourra choisir les Pages et les personnes dont il recevra l'information en tête du News Feed. Une nouvelle bagarre s'engage, après celle de l'activation des notifications.

 

Le nouveau News Feed devrait entrer en vigueur au cours de prochaines semaines. On en saura alors plus sur les réelles conséquences du changement d'algorithmes. On pourra surtout établir de nouvelles stratégies de growth-hacking pour diffuser du contenu toujours plus pertinent et engageant. Qui est partant ?


Community Management : 10 outils gratuits pour booster la diffusion de vos contenus

Le Community Management, ce n'est pas toujours une partie de plaisir. Il faut réagir aux actualités, divertir la communauté, débusquer de nouveaux formats, et tenir à distance les trolls... Alors, un petit coup de main est toujours bon à prendre, non ? C'est en pensant à tous les Community Managers de France et de Navarre que nous avons listé les 10 outils gratuits qui vont vous faire gagner du temps et de l'argent.

 

SocialPilot : L’outil permet de planifier des bulks (édition massive de posts Social Media) de 1 000 posts (là où HootSuite ne permet que des bulks de 350 posts pour le tarif de base). Gratuit en version trial pour 14 jours.

CrowdFire : Automatisez votre veille et repérez vos followers les plus engagés pour développer avec eux une relation de qualité.

Zapier : Créez des actions automatiques entre LinkedIn, Facebook, Twitter et des applications comme Google Docs, Hubspot ou des flux RSS. Un outil qui facilitera vos actions de publication mais également votre reporting.

Hootsuite : Est-il encore besoin de le présenter ? On l’utilise souvent pour planifier les publications. Mais je le trouve particulièrement utile pour simplifier ma veille sur les mots-clés et les comptes qui m’intéressent.

SocialOomph : Un outil alternatif à HootSuite qui génère également des recommandations de comptes avec lesquels interagir dans votre écosystème.

Buffer : Vous n’avez pas envie de vous compliquer la vie avec des histoires d’heures de publication ? Buffer le fait pour vous. Vous entrez tous les posts que vous souhaitez publier, et l’application les met en ligne quand votre audience est disponible.

MavSocial : la solution d’automatisation parfaite si vous souhaitez miser sur le live : c’est la seule plateforme à prendre en charge cette fonctionnalité.

MeetEdgar : L’application prend en charge le partage automatique et régulier du contenu « froid », sans que vous n’ayez rien à faire. Elle est pas belle, la vie ?

Raven : Compilez sur un même dashboard l’ensemble de vos analytics Social Media, SEO et même PPC pour une vision à 360° de vos activités de marketing digital.

Quora : Vous êtes à la recherche de nouveaux trucs et astuces pour growth-hacker vos réseaux sociaux ? Allez faire un tour sur Quora : la communauté aura forcément des bons tuyaux pour vous, à condition que vous parliez anglais.


Secteur pharmaceutique : le Content Marketing est-il bon pour la santé ?

Le marketing pharmaceutique, cet univers impitoyable... Pour promouvoir et fidéliser leurs clients, les entreprises de la santé doivent s'adapter à une réglementation très stricte. En France, depuis 2013, le Code de la Santé Publique leur interdit de communiquer directement avec le consommateur final. Pour s'imposer dans un secteur hyper-concurrentiel, beaucoup font donc le choix du content marketing. Avec raison ?

 

Réinventer les stratégies marketing pour le secteur de la santé

Pour les entreprises du secteur pharmaceutique, rien ne va plus. Une étude de CMI/Compas publiée en 2017 témoigne d'un changement des habitudes des praticiens. Les médecins généralistes sont de plus en plus enclins à refuser de rencontrer les représentants de commerce des laboratoires en face à face. 48% d'entre eux déclarent limiter ce type de rendez-vous. De fait, 53% des relations marketing établies par des laboratoires avec des médecins se créent sans l'intervention d'un vendeur. Ces évolutions sont le signe d'une tendance globale : les professionnels de la santé souhaitent désormais recevoir des informations plus ciblées et plus personnalisées, correspondant à leurs besoins réels.

Côté entreprises pharmaceutiques, le changement s'opère lentement. En 2015, aux États-Unis, moins de 3% des dépenses nationales en stratégie de Search Engine Marketing (SEM) provenait du secteur de la pharmacie et de la santé, alors que les investissements publics dans le domaine médical représentait plus de 17% du PIB. Seuls 58% des marketers de la santé possèdent un blog, contre 74% des marketers des autres domaines économiques. Preuve que le content marketing peut aider les marques à développer un potentiel inexploité.

 

À lire aussi : Comment créer de la valeur avec le content marketing

 

Faire appel au potentiel du content marketing

Face au dilemme représenté par les restrictions règlementaires d'un côté, et les changements d'habitude des professions médicales de l'autre, les plus grands groupes du secteur investissent dans le contenu. Depuis 2012, Pzifer a ainsi complètement abandonné les publicités à la télévision, pour mieux reporter ses budgets sur une plateforme brandée appelée GetOld.com. La marque y décline une ligne éditoriale dédiée au bien-être et au mieux-vivre. Au programme : des interviews faisant la promotion d'un mode de vie équilibré, des articles vantant les mérites du jardinage sur la santé, et des astuces pour rester en forme plus longtemps.

En 2017, Pzifer a poursuivi ses efforts avec la campagne "Dear Scientists" en partenariat avec le Boston Globe. Des patients ou des personnes affectées par la maladie d'un proche échangent avec l'équipe médicale en charge de trouver un traitement. Pour la marque, "c'est une façon d'humaniser les chercheurs qui travaillent dans l'ombre sur des recherches qui prennent souvent plusieurs années." Les formats digitaux mêlent photos, vidéos et textes.

 

Éduquer le consommateur final, offrir de l'information aux malades et aux praticiens pour améliorer la prise en charge, anticiper les changements des pratiques médicales : autant de possibilités offertes par le content marketing aux entreprises du secteur pharmaceutiques.