Définition : Qu’est ce qu’un audit sémantique ?

Un audit sémantique (keyword search en anglais) est le processus par lequel on détermine les mots-clés SEO que son audience utilise pour chercher des informations autour de son marché et entreprise.

Ces mots clés sont ensuite utilisés dans l’optimisation et la création de contenu de haute qualité pour améliorer son référencement naturel et dominer les résultats Google sur le long terme.

En SEO, les mots clés (aux côtés du netlinking et du maillage interne) sont le nerf de la guerre. Ils forment l’univers sémantique de votre site. Ils sont indispensables dans le cadre de votre stratégie de référencement ou même de contenu en général.

C’est simple, si vous écrivez du contenu sur des sujets que personne ne cherche, vous ne recevrez pas de trafic depuis les différents moteurs de recherches (Google, Bing, YouTube, Duckduckgo, …).

Comment savoir ce que les gens cherchent ? Quels mots clés utilisent-ils ?

C’est le but d’un audit sémantique (souvent produit dans le cadre d’un audit SEO général) et nous allons voir ensemble comment procéder dans ce guide.

Avant de poursuivre : je suis Jean-Baptiste Alarcon, consultant indépendant en SEO et Content Marketing. J’aide principalement des entreprises B2B à faire de leur blog un levier de croissance sur le long terme. J’accompagne notamment YouLoveWords sur leur stratégie SEO et Content Marketing.

Ils m’ont gracieusement laissé prendre la parole pour vous parler de mots clés.

Notez cependant que cet article s’adresse à des débutants et vise à vous aider à vous lancer dans la recherche de vos premières dizaines (voire centaines) de mots clés.

 

Quel est l’intérêt d’un audit sémantique ?

Comme souvent en référencement, la réalisation d’un audit sémantique est à la fois un art et une science.

Vous devrez être créatifs dans les moyens par lesquels vous allez dénicher les mots clés et stratégiques dans le choix de ceux que vous ciblerez dans votre stratégie SEO.

Vous devrez aussi manipuler de la donnée pour pouvoir catégoriser et prioriser des listes de plusieurs milliers (voire plus) de mots clés.

Le premier avantage d’une analyse sémantique est que vous développerez considérablement votre connaissance client. Vous connaîtrez les mots qu’ils utilisent autour de vos sujets, leurs questions, leurs besoins ou leurs problématiques.

Cela vous permettra ensuite de créer du contenu qui répond vraiment aux besoins de votre audience et qui cible des sujets possédant une demande réelle.

Sans passer par cette étape dans votre stratégie de Content Marketing, vous risquez de produire des contenus qui ne recevront aucun trafic comme 90% des pages sur internet et ne vous aideront pas à atteindre vos objectifs business.

Un audit sémantique ne sert pas uniquement à trouver des mots clés, mais également à les classer, grouper et prioriser pour pouvoir créer du nouveau contenu et optimiser ceux existants.

Vous aurez une source intarissable d’idées de contenus pour alimenter votre calendrier éditorial.

Convaincus ?

Avant de commencer, vous aurez besoin de vous outiller (en plus du tableur de votre choix).

 

13 outils pour faire son analyse sémantique

Il existe des dizaines d’outils de recherche plus ou moins équivalents sur le marché, je vous en ai sélectionné 13 (gratuits et payants) :

Google Keyword Planner

  • Lien : https://ads.google.com/home/tools/keyword-planner/
  • Prix : Gratuit
  • Description : Google Keyword Planner est l’outil de recherche de mots clés au sein de Google Adwords, ses fonctionnalités sont assez pauvres en comparaison de la plupart des autres outils de génération de mots clés mais il a l’avantage d’utiliser directement les données de Google lui-même, notamment le Coût Par Clic sur chaque mot clé.

Google Search Console

  • Lien : https://www.google.com/webmasters/tools/
  • Prix : Gratuit
  • Description : Google Search Console (GSC pour les intimes) est l’outil de Google pour observer les performances de son site au sein de son moteur de recherches. Vous pourrez notamment voir sur quels mots clés les pages de votre site apparaissent, leur rang moyen, le nombre de fois où la page a été vue et cliquée dans les résultats Google.

 

Ahrefs

  • Lien : https://ahrefs.com/
  • Prix : à partir de 99$ par mois (Période d’essai de 7 jours pour 7$ disponible). Note : Ahrefs a une série de petits outils gratuits intéressants si vous n’avez pas le budget : https://ahrefs.com/free-seo-tools.
  • Description : Ahrefs est un des meilleurs outils SEO tout-en-un au monde. Vous pourrez entre autres voir les mots clés et backlinks de n’importe quel site, faire un audit technique, mener une analyse sémantique approfondie et monitorer vos rankings.

Semrush

  • Lien : https://www.semrush.com/
  • Prix : À partir de 119$ / mois
  • Description : Semrush est un autre outil tout-en-un leader. Il fait tout ce que vous pouvez en attendre et quelques fonctionnalités supplémentaires comme l’optimisation de contenu

Moz

  • Lien : https://moz.com/
  • Prix : À partir de 99$ par mois. (Période d’essai gratuite de 30 jours disponible)
  • Description : Moz, autre leader mondial des outils SEO tout-en-un, fondé par Rand Fishkin. Comme les autres outils de ce genre, vous pourrez faire de la recherche de mots clés, analyser les backlinks, auditer et tracker les rankings.

Keywordtool.io

  • Lien : https://keywordtool.io/
  • Prix : Gratuit (fonctionnalités limitées dans la version gratuite) sinon à partir de 69$ / mois
  • Description : Keywordtool.io est une alternative à Google Keyword Planner et récupère les mêmes données et les combine avec les données de suggestions de recherches Google. Des versions de l’outil pour les données Amazon, Bing, YouTube, Ebay et Instagram sont disponibles.

AlsoAsked.com

  • Lien : https://alsoasked.com/
  • Prix : Gratuit
  • Description : AlsoAsked.com est un outil gratuit qui récupère les données « People Also Asked » (« Autres questions posées » en français) de Google à partir du mot clé que vous aurez entré et le montrera sous forme d’arbre logique.

Answer The Public

  • Lien : https://answerthepublic.com/
  • Prix : Gratuit
  • Description : Answer The Public récupère les données de suggestions de recherches de Google du mot clé que vous aurez rentré et vous les montrera sous différentes formes.

Google Trends

  • Lien : https://trends.google.com/trends/
  • Prix : Gratuit
  • Description : Google Trends est l’outil de Google qui montre les tendances d’utilisation de son moteur de recherche. Vous pourrez voir par exemple la popularité des mots clés dans le temps ou par pays.

Exploding Topics

  • Lien : https://explodingtopics.com/
  • Prix : Gratuit
  • Description : Exploding Topics est un outil qui fait ressortir les tendances de recherches avant que celles-ci soient devenues populaires. Un peu dans le même goût que Google Trends.

Keyword Surfer

  • Lien : https://surferseo.com/keyword-surfer-extension/
  • Prix : Gratuit
  • Description : Keyword Surfer récupère les données de Google Ads pour vous montrer des estimations des volumes de recherches des mots clés que vous entrez dans Google ainsi que des suggestions de mots clés sur la droite de vos résultats Google.

Soovle

  • Lien : https://soovle.com/
  • Prix : Gratuit
  • Description : Soovle est un outil qui va récupérer les suggestions de mots clés et recherches associées depuis Google, YouTube, Yahoo, Wikipedia, Bing, et plus encore.

Ubersuggest

Je le liste parce qu’il est gratuit, mais la personne derrière cet outil est Neil Patel, qui est un marketeur malhonnête et je ne touche personnellement rien de ce qui passe entre ses mains.

 

Mon outil de prédilection : Ahrefs, ils ont une période d’essai de 7 jours pour 7$ que je vous conseille au moins de prendre pour suivre les étapes expliquées plus loin dans l’article.

Si votre budget le permet, je vous conseille de combiner les données de plusieurs outils pour pouvoir les affiner et dénicher encore plus de mots clés.

 

10 leçons avant de se lancer dans sa recherche de mots-clés

Que sont les mots clefs en SEO ?

Définition : Les mots-clés (keywords en anglais) sont les mots et phrases que vous entrez dans les moteurs de recherches. On parle aussi souvent de requêtes (queries en anglais), termes de recherche, expressions-clés ou même simplement sujets.

Si vous voulez apparaître dans les résultats de Google sur un mot clé, vous devrez soit créer du contenu sur votre site qui en parle (SEO) ou donner de l’argent à Google en payant des publicités Google Adwords (SEA).

Si vous avez besoin d’aide pour choisir la meilleure stratégie pour vous, vous pouvez aller lire notre article SEO vs SEA.

Je ne parlerai ici que de la partie SEO.

Avant d’enchaîner sur la partie purement actionnable, discutons un peu de la façon dont les moteurs de recherches appréhendent les mots clés, car elle a bien évoluée.

Il fut un temps où il fallait écrire dans son contenu (voire même créer une page dédiée à) toutes les orthographes possibles d’un mot clé, ses synonymes, mettre les mots qui le composent dans un ordre différent ([chaussures rouges nike] et [chaussures nike rouge] par exemple) ou même faire volontairement des fautes d’orthographe (pour pouvoir se positionner sur les requêtes imprécises des utilisateurs).

(Vous remarquerez que je me suis amusé avec l’écriture de [mot clé] un peu partout dans l’article).

Mais heureusement, cette époque est largement révolue.

Les moteurs de recherche ne s’arrêtent plus juste aux lettres qui composent les requêtes. Ils comprennent les « concepts » et « idées » ou encore le « sens » derrière les requêtes.

Ils en déterminent ce qu’on appelle des entités sémantiques. Elles peuvent désigner n’importe quelle personne, chose, concept ou idée. Ce sont des objets informationnels interconnectés par leur sens qui aident Google à comprendre notre langage implicite et explicite. Elles servent notamment à déterminer des associations entre différentes données.

Par exemple, si je vous dis « Pomme », vous allez penser à : fruit, jus, sucre, granny smith, Apple, Mac, pommier, nature, la chanteuse, etc…

C’est ce que les moteurs de recherches essayent de faire. Ils ne vont plus uniquement chercher les occurrences du mot lui-même mais déterminer son champ sémantique, les implications de sens de chaque requête et ce que la personne qui l’a faite voulait vraiment dire.

Un autre avantage des entités sémantiques est qu’elles sont indépendantes des langues. Que la requête ait été faite en chinois, français ou swahili, les entités sémantiques identifiées sont les mêmes.

OK cool, mais qu’est-ce que ça veut dire ?

Cela veut dire que les moteurs de recherche sont devenus beaucoup plus intelligents. Ils essaieront de deviner les besoins de l’utilisateur (aka l’intention de recherche) à partir de sa requête et pourront aussi bien mieux comprendre les contenus qu’ils répertorient.

Une des conséquences de cette évolution est que les meilleurs articles (d’un point de vue SEO) apparaîtront dans les résultats Google pour des centaines, voire milliers (957 en moyenne pour le premier résultat dans l’étude d’Ahrefs) de mots clés différents, dont la plupart n’ont même pas été ciblés sciemment par leurs créateurs.

La page pilier de YouLoveWords sur le Content Marketing ranke par exemple sur 118 mots clés différents, dont une dizaine seulement ont été sciemment ciblés.

Vous n’avez donc plus besoin de vous prendre la tête avec les variations, orthographes différentes, etc, pensez aux mots clés simplement comme les sujets de vos articles ou pages. Et écrivez le meilleur contenu possible, sur le fond, la forme et l’expérience utilisateur.

J’ai aussi entendu parler de mot clé « longue traîne », ça veut dire quoi ?

Définition : Un mot clé dit « longue traîne » est tout simplement un mot clé qui a un faible volume de recherche.

Contrairement à ce que vous pourrez lire un peu partout, ça ne veut pas forcément dire que la requête est composée de 5 mots ou + ([comment réaliser un audit sémantique] par exemple).

Le raccourci courant est qu’une requête avec nombre supérieur de mots aura un volume de recherche inférieur.

Or, ce n’est pas toujours le cas. Lors de leur étude, Ahrefs a relevé que 30% des requêtes avec plus de 10 000 recherches mensuelles sont composées de 3 mots ou plus. Et inversement, plus de 10% des requêtes composées de 1 ou 2 mots ont moins de 10 recherches par mois.

L’intérêt des mots clés longues traines est multiple.

Ils dénotent généralement d’une intention de recherche beaucoup plus précise : les utilisateurs qui cherchent [content marketing] peuvent avoir un bon nombre de besoins différents, alors que pour ceux qui cherchent [comment réaliser une stratégie de content marketing], le besoin est immédiatement clair.

Si le besoin est clair, il est plus facile d’y répondre. Si vous répondez au besoin, vos utilisateurs ont une plus grande probabilité de convertir.

C’est pour ça que vous lirez souvent dans les articles de bonnes pratiques le conseil de commencer par cibler ce type de mot clé.

Mais cela ne veut pas dire qu’il faut éviter les mots clés plus larges. Aucun conseil n’est absolu et tout conseil dépend largement du contexte dans lequel il est appliqué.

Donc attention à ne pas juger la popularité (mesurée par son volume de recherche) d’un mot clé par son nombre de mots.

Pourquoi « traîne » au fait ? C’est un terme mathématique pour désigner la partie de la courbe d’une loi de puissance qui est la plus éloignée de la valeur centrale (aussi appelée la « tête »).

Dans notre cas, la courbe en question est celle du nombre total de requêtes en fonction de leur volume de recherche.

Vous constaterez que 93% des mots clés ont moins de 10 recherches mensuelles et qu’1% seulement en ont plus de 100.

Classe, racine et modificateurs de mots clés : déchiffrer les requêtes utilisateurs.

Deux des éléments les plus importants dans le processus créatif de la recherche de mots clés sont : l’induction des besoins des utilisateurs (on en parle dans la section d’après) et la déduction de nouveaux mots clés à partir d’une liste de milliers de mots clés.

Pour cela, on peut déterminer des classes de mots clés et relever leurs modificateurs.

Qu’est-ce qu’une classe de mot clé ?

Définition : Une classe de mot clé est un ensemble de mots clés composés d’un terme racine et d’un modificateur.

Qu’est-ce qu’un terme racine pour un mot clé ?

Définition : Le terme racine d’un mot clé est le mot central de la requête, son thème principal.

Qu’est-ce qu’un modificateur de mot clé ?

Définition : Les modificateurs sont des mots communs, révélant souvent le besoin de l’utilisateur, qui viennent préciser le mot clé racine.

Par exemple, le mot clé [guide podcast] :

  • Le modificateur est {guide}, il indique le type de contenu attendu par l’utilisateur. Cela aurait pu être {classement}, {définition}, …
  • Le terme racine est [podcast]. C’est même un terme racine dit « dynamique ». C’est un format de contenu. Vous pourriez le remplacer par [webinar], [infographie] ou [livre blanc] par exemple, et la classe du mot clé serait la même.
  • La classe de ce mot clé est : {guide} + [format de contenu], les guides de création de formats de contenus en français. C’est d’ailleurs une classe ciblée par le blog YouLoveWords :

Voici quelques autres exemples de modificateurs :

  • Question :
    • C’est quoi
    • Comment
    • Pourquoi
  • Type de contenu
    • Recette
    • Définition
    • Guide
    • Tutoriel
    • Avis
  • Noms de marque
  • Industries
  • Endroits géographiques
  • Temps (mois, année, …)
  • Comparaisons
    • Meilleurs
    • Top
    • Versus
    • Alternative

 

L’intention de recherche : le concept le plus important en SEO d’un point de vue contenu.

Qu’est-ce que l’intention de recherche ?

Définition : L’intention de recherche est le besoin de l’utilisateur derrière les mots qu’il entre dans le moteur de recherche. C’est le POURQUOI de sa recherche.

Pourquoi est-ce important ?

L’objectif de Google est de délivrer la meilleure réponse possible le plus vite possible, dans le format désiré par l’utilisateur.

Donc si votre contenu ne répond pas au besoin implicite (fond et forme) de l’utilisateur, vous ne serez probablement pas positionné dans les résultats de recherches.

Si vous ciblez la requête « Air max rouges » et que vous créez un article de 4000 mots sur l’histoire de Nike et du modèle, vous ne rankerez pas en première page. Même si votre article est le meilleur au monde sur le sujet.

Pourquoi ?

Les internautes qui utilisent cette requête veulent acheter des chaussures. Pas apprendre l’histoire de la marque.

Avant d’écrire chaque contenu, vous devez ABSOLUMENT déterminer l’intention de recherche.

Cela se fait en 2 étapes.

D’abord grossièrement pendant l’audit sémantique, ce que nous allons voir juste après, puis précisément pendant la phase de recherche avant l’écriture de chaque contenu, ce que nous verrons dans un futur article (inscrivez-vous pour ne pas le rater).

Pendant votre audit, vous devrez catégoriser les mots clés en 4 grandes intentions de recherche :

  • Informationnelle : L’utilisateur cherche des informations. Cela peut être quelque chose qui a une réponse rapide ou nécessite une réponse longue et élaborée.
  • Navigationnelle : L’utilisateur cherche un site, un produit ou un service spécifique. Il sait déjà où il veut aller.
  • Investigationnelle : L’utilisateur veut acheter quelque chose mais n’a pas encore pris sa décision et il pèse ses options.
  • Transactionnelle : L’utilisateur cherche à passer à l’action. Il sait ce qu’il veut faire ou acheter.

 

Comment déterminer l’intention de recherche dans son audit sémantique ?

Il y a 2 moyens principaux d’induire l’intention de recherche d’une liste de mots clés : en analysant les modificateurs des requêtes et les types de résultats enrichis (SERP Features en anglais), c’est-à-dire les différents encadrés et modules autour des liens classiques que Google fait apparaître sur la page de résultats de la requête.

Lors de votre audit sémantique, vous ferez face à des listes de milliers de mots clés. Il est évidemment impensable (enfin, si vous avez la patience et le temps, faites-vous plaisir) de les descendre un par un pour aller regarder chaque page de résultats.

(Il faudra par contre le faire lors de l’écriture des contenus, mais c’est une histoire pour un autre jour.)

Il faudra ruser et faire des filtres sur les types de résultats enrichis et les modificateurs avec votre tableur préféré.

Pour les types de résultats enrichis, les outils SEO comme Ahrefs vous les donneront directement dans les données qu’ils collectent sur chaque mot clé. (Pour une liste complète des différents résultats enrichis, cet article de Rank Ranger est très bon.)

Pour les modificateurs de mots clés par contre, vous devrez les repérer et les déduire à vue d’œil.

Note : j’insiste sur le fait que ce sont des méthodes grossières pour faire une première catégorisation.

Voici un tableau (non-exhaustif) de modificateurs et types de résultats enrichis et l’intention de recherche qui leur est généralement associée :

 

Informationnelle Navigationnelle Investigationnelle Transactionnelle
Modificateurs
  • C’est quoi
  • Comment
  • Qui
  • Pourquoi
  • Guide
  • Tutoriel
  • Idées
  • Astuces
  • Exemples
  • Noms de marques
  • Noms de produits
  • Sites
  • Apps
  • Noms de services
  • Meilleur
  • Top
  • Avis
  • Comparaison
  • Outil
  • Logiciel
  • Vs
  • Caractéristiques de produits ou services
  • Acheter
  • Promotion
  • Commander
  • Achat
  • Pas cher
  • Prix
  • Gratuit
  • Créer un
  • Faire
Résultats enrichis
  • Featured Snippet
  • Knowledge card
  • Videos
  • People Also Ask
  • Site links
  • Knowledge panel
  • Tweet box
  • Adwords
  • Featured snippet
  • Adwords
  • Shopping Results

 

Astuce : Les mots clés qui ont un CPC > 0 € (Coût Par Clic dans Google Adwords, relevé par la plupart des outils SEO), et évidemment encore plus si celui-ci est élevé, indiquent généralement une intention de recherche commerciale. Ce seront généralement des mots clés avec un bon taux de conversion.

Quelles données fournissent généralement les outils SEO pour évaluer les mots clés ?

Pour trier vos longues listes de mots clés, vous utiliserez une série de métriques. Elles sont globalement les mêmes dans les différents outils.

Je vais prendre ici l’exemple d’Ahrefs. Quand vous exporterez une liste de mots clés avec cet outil, vous aurez les éléments suivants :

  • Mot clé : la requête elle-même.
  • URL : lien de la page qui ranke sur la requête.
  • Difficulté (noté « KD » dans Ahrefs): niveau de difficulté (concurrence) pour réussir à ranker dessus de 0 à 100 (100 signifiant qu’il sera extrêmement difficile de gagner les premières places dans les résultats), souvent calculé entre autres à partir du nombre de liens à partir d’autres sites (backlinks) possédés par les résultats actuels.
    Volume de recherche : estimation du nombre de recherches mensuelles effectuées par les utilisateurs sur le mot clé, autrement dit sa « popularité ».
  • Clics : Estimation du nombre de clics mensuels générés par le mot clé (on en reparle un peu plus loin).
  • CPS : Nombre de clics estimés réalisés par l’utilisateur lors de sa recherche.
  • Return Rate : Estimation du nombre de fois où l’utilisateur retourne sur la page de résultats sur le mot clé.
  • Parent topic : Le sujet parent dans lequel la requête appartient en termes de pertinence contextuelle (si applicable). Cette requête est une sous-requête de ce sujet. (Utile notamment pour la catégorisation thématique des mots clés plus tard dans le processus).
  • Parent topic volume : Volume de recherches du parent topic.
  • Last Update : Date à laquelle toutes les données ci-dessus ont été mises à jour ou calculées.
  • RDs (Root Domains) : Le nombre de domaines qui ont un ou plusieurs liens (aka backlinks) vers ce résultat.
  • DR (Domain Rating) : métrique propriétaire d’Ahrefs qui score l’autorité d’un domaine sur 100.
  • Organic traffic : estimation du nombre de visites organiques mensuelles sur l’URL qui ranke sur le mot clé.
  • Rankings Keywords : Nombre total de mots clés où cette page apparaît dans les résultats.
  • CPC : Coût par clic moyen de Google Adwords sur ce mot clé.
  • Position : Position de la page dans les résultats à la date où les données ont été mises à jour.
  • SERP Features : le type de résultats enrichis par Google existant sur la page de résultats du mot clé.

 

Aparté à propos du volume de recherche.

Faites bien attention à ne pas faire le raccourci volume de recherches = le trafic que vous recevrez si vous êtes le résultat n°1.

Deux éléments à considérer :

1/ Le taux de clic (Click-Through Rate, CTR en anglais) en fonction de votre position dans les résultat, c’est-à-dire de tous les utilisateurs qui effectuent la recherche (le volume de recherche), combien vont cliquer sur le premier résultat, le deuxième, le troisième, etc… Les différences entre les différentes positions sont conséquentes et un tantinet déprimantes.

En moyenne, selon les données de l’entreprise Advanced Web Ranking, le taux de clic par position est :

  • N°1 : ~34%
  • N°2 : ~16%
  • N°3 : ~10%
  • N°4 : ~6%
  • N°5 : ~4%
  • N°6 : ~3%
  • N°7 : ~2%
  • N°8 : ~2%
  • N°9 : ~1-2%
  • N°10 : ~1-2%
  • N°11 et après : 1% ou moins

 

Oui, vous avez bien lu, le premier résultat n’obtient qu’à peu près 34% des clics et le deuxième moitié moins. En dehors du top 5 dans la première page on tombe sous les 4%.

Ce mot clé avec ~1200 recherches mensuelles que vous ciblez (ce qui est pas mal du tout), même si vous arrivez à vous positionner en 6ème position (encore une fois, ce qui est vraiment pas mal), vous ne recevrez “que” ~36 visites par mois. (1200 recherches * 3% de CTR)

Mais les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent pas là.

2/ Google n’étant pas là pour faire du bénévolat, il veut garder les utilisateurs sur ses terres le plus possible, pour augmenter notre probabilité de voir et cliquer sur ses publicités Adwords.

Google accomplit ceci avec les résultats enrichis dont nous avons parlé plus haut. Son but est de vous fournir la réponse à votre requête sans même avoir besoin d’aller cliquer sur un des sites dans les résultats (et de quitter les terres de Google).

En tant qu’utilisateur de Google nous sommes gagnants, nous avons une étape de moins avant de trouver les réponses à nos questions.

En tant qu’entreprise par contre… Cela diminue significativement le taux de clics (et donc les visites) vers nos sites sur un nombre non négligeable de mots clés.

Si nous reprenons notre mot clé avec 1200 recherches mensuelles où vous êtes en 6ème position de l’exemple précédent, il n’est pas impossible que seuls 500 des utilisateurs aillent cliquer sur un résultat, les 700 autres ayant été satisfaits par les résultats enrichis. Ce qui vous donnerait ~15 visites mensuelles (500 * 3%).

Donc lors de l’évaluation des mots clés, faites bien attention à comparer le volume de recherche avec le nombre de clics (si votre outil SEO le permet, c’est le cas d’Ahrefs par exemple).

 

C’est quoi un bon mot clé ? Comment les choisir et les prioriser ?

Un bon mot clé est un mot clé qui :

  • génèrera du trafic productif (génèrera des revenus directement ou indirectement),
  • est à votre portée par rapport à vos moyens.

Donc pour choisir ses mots clefs, il faudra vous poser deux questions.

Est-ce que ce mot clé est pertinent pour moi ?

  • Est-ce que c’est un sujet qui intéresse mon audience ?
  • Est-ce que je peux offrir des solutions autour de ce mot clé ?
  • Est-ce que je peux créer du contenu à valeur ajoutée autour de ce mot clé ?

 

Est-ce que j’ai les moyens d’aller me positionner sur ce mot clé ?

    1. Il vous faudra considérer 4 éléments :
      Le nombre de backlinks (*) des résultats actuels sur le mot clé ciblé. Est-ce que vous pensez pouvoir au moins l’égaler ? (Si vous n’avez pas de programme de génération de liens et que les résultats actuels ont tous plusieurs dizaines de backlinks, vos chances de les battre seront faibles.)*Définition : Un backlink en SEO désigne un lien d’un autre site vers le vôtre.Les moteurs de recherche considèrent les backlinks comme des votes de confiance envers un site de la part de ses utilisateurs. Plus un site possède de backlinks (provenant de sites qualitatifs et pertinents par rapport à son secteur), plus il sera considéré comme « d’autorité » par les moteurs de recherche.Par exemple, si je mets un lien vers une des pages de votre site dans cet article, je vous donne un “backlink” et un vote implicite de confiance sur la qualité de votre site puisque je l’utilise comme référence et envoie mes lecteurs vers ce lien.
    2. Est-ce que les résultats actuels sont des pages très vieilles ou alors très jeunes ? Si elles sont très vieilles, cela veut peut être dire qu’elles sont bien installées et Google a décidé que ces résultats sont les meilleurs, il sera vraisemblablement difficile de les déloger. Si elles sont très jeunes, cela veut peut être dire que Google privilégie les résultats les plus « frais » sur le sujet, il faudra donc mettre à jour très fréquemment le résultat.
    3. Est-ce que les sites qui composent le top 10 des résultats actuels ont tous une Domain Authority (*) largement supérieure (s’ils sont tous à 60-70+ de DR (métrique Ahrefs) par exemple) à la vôtre ? Si oui, il sera probablement difficile pour vous de les battre.* Définition : Domain Authority est un score de 0 à 100 — développé à l’origine par l’outil Moz, utilisé pour évaluer la force et la pertinence d’un site et prédire sa probabilité de positionnement.Plus ce score est élevé, plus il sera facile pour ce site de se positionner sur les mots clés de son choix. La plupart des outils SEO ont leur version de ce score, Ahrefs appelle ceci le Domain Rating par exemple.
    4. Est-ce que vous pouvez produire au moins la même qualité du format / design / fond des résultats actuels et répondre à l’intention de recherche ? (Par exemple si ce sont des résultats e-commerce et que vous n’en êtes pas un.)

 

Si vous avez répondu oui à ces 2 questions, vous pourrez passer à l’étape de priorisation de vos mots clés.

 

Est-ce que ce mot clé recevra beaucoup de visites ?

Ce sera principalement estimé par le volume de recherche.

Volume de recherche : en général, plus le volume de recherche est élevé, plus le mot clé génèrera du trafic. Mais attention, comme nous en avons parlé avant :

  • Certains mots clés peuvent avoir un volume de recherche important mais peu de clics car Google répond aux besoins des utilisateurs directement sur leurs pages de résultats. Donc si votre outil le permet, pensez à vérifier le nombre de clics.
  • Les meilleurs contenus sont positionnés sur plusieurs mots clés. Ce n’est pas parce qu’une page cible un mot clé avec un volume plus important qu’une autre qu’elle recevra forcément plus de visites, notamment si elles rankent sur moins de mots clés.Si votre outil le permet, relevez le nombre de mots clés où les pages qui apparaissent dans les résultats actuels sont positionnées : généralement, plus ce nombre est élevé, plus ce mot clé aura un fort potentiel de trafic.

Estimation de trafic : certains outils donnent directement une estimation du trafic reçu par les pages des résultats de recherche actuels, donc si les estimations sont importantes c’est souvent bon signe pour le mot clé.

Attention, ces estimations de trafic ne sont pas à considérer précisément, elles sont presque toujours assez loin de la réalité.

 

A quel point sera-t-il difficile pour vous de ranker sur ce mot clé ?

  • Score de difficulté : peu importe l’outil que vous utilisez, commencez par cibler les mots clés avec un score de difficulté faible. (Note : attention, le score de compétition dans Google Keyword Planner est pour les publicités pas pour le SEO.)
  • Intention de recherche : quel est le niveau d’effort à produire pour y répondre ? Il vous faudra aller observer les résultats actuels du mot clé pour vous en rendre compte, donc prévoyez ceci à la toute fin de l’audit sémantique pour avoir moins de mots clés à vérifier.
  • Nouveau ou existant : Est-ce que vous devrez créer un nouveau contenu pour ce mot clé ou optimiser de l’existant qui ranke déjà ? Il est souvent plus facile d’optimiser un contenu que d’en créer un nouveau, vous pouvez prioriser les mots clés à optimiser.

 

Quelle est la probabilité que ce mot clé ait un impact sur vos revenus ?

Impossible évidemment de répondre précisément à cette question, mais vous pouvez utiliser par exemple :

  • Une “Valeur Business” de 0 à 3 que vous donnerez à vos mots clés comme le conseille Ahrefs.
    • C’est quoi
    • 0 = Vous ne pourrez pas vraiment parler de vous ou de votre produit / service.
    • 1 = Vous pourrez mentionner votre produit/service en passant mais pas plus.
    • 2 = Votre produit/service aide mais n’est pas essentiel.
    • 3 = Votre produit/service est indispensable à la résolution du problème.

  • La valeur du CPC pour le mot clé : si les internautes sont prêts à dépenser de l’argent pour acheter des clics sur ce mot clé, c’est généralement que ce mot clé est rentable : les utilisateurs sont qualifiés et ont une intention commerciale.

 

Comment savoir si un mot clé mérite une page dédiée ou si je peux en cibler plusieurs à la fois ?

La colonne « Parent Topic » d’Ahrefs donne souvent une bonne indication sur ce sujet. Si des mots clés ont le même « Parent Topic », cela veut généralement dire qu’en ciblant le sujet parent vous serez positionnés également sur ces autres mots clés.

Mais le meilleur moyen reste d’aller comparer les résultats Google des mots clés où vous aurez un doute s‘ils méritent une page dédiée.

Est-ce que les résultats sont similaires entre le mot clé plus général et le mot clé qui vous fait douter ? Est-ce qu’au moins 40-50% du top 10 sont les mêmes pages ?

Si oui, pas forcément besoin de faire une page dédiée.

C’est aussi une question de bon sens. Par exemple, sauf si vous avez un glossaire, faire une page uniquement pour la définition d’un mot n’a pas beaucoup d’intérêt.

Maintenant que nous avons posé les bases, attaquons notre audit !

 

Comment faire un audit sémantique et trouver de bons mots clés (14 étapes) ?

Deux choses avant de commencer :

  1. Le processus décrit ci-après n’est pas un audit sémantique « complet ». Il y a des dizaines de façons différentes pour trouver des idées de mots clés. Dans un audit complet, les premières étapes consistent à ratisser le plus large possible et partir de plusieurs dizaines / centaines de milliers de mots clés puis de réduire leur nombre au fur et à mesure des étapes.Mon but ici n’est pas de vous faire manipuler des quantités astronomiques de données mais de vous permettre de sortir une première liste de mots clés et de voir simplement les principales étapes d’un audit sémantique.
  2. J’utilise Ahrefs dans ce guide. Je vous conseille de prendre leur période d’essai qui coûte 7$ pour 7 jours et suivre les étapes avec moi. Vous pourrez décider si l’outil vous convient plus tard.

 

Étape 1 : Définir une base de mots clés.

Le point de départ de tout audit sémantique est de définir une liste de mots-clés de base, dits « Seed Keywords » en anglais. (Oui, nous faisons une liste de mots clés pour faire une liste de mots clés.)

Ces mots clés sont ceux qui sont déjà dans votre tête. Ce sont les thèmes de votre marché, industrie, ces sujets dont vous êtes ou voulez être la référence. Ils sont généralement composés de 1-2 mots. Essayez d’être aussi larges que possible.

Voici quelques méthodes pour démarrer votre réflexion :

  • Relire votre site, présentation commerciale, documentation
  • Discuter avec vos employés
  • Discuter avec vos clients
  • Étudier / faire des personas
  • Parcourir les forums, groupes et autres réseaux sociaux autour de vos sujets
  • Parcourir les sites de vos concurrents

Si vous êtes l’entreprise Hubspot par exemple, quelques-uns de vos « seed keywords » seraient [Inbound Marketing], [CRM], [Marketing Automation], [logiciel marketing], [chatbot],…

Je vous conseille d’en faire une liste de 10-50 mots clés.

 

Étape 2 : Entrer vos mots clés dans le Keyword Explorer d’Ahrefs.

 

Étape 3 : Vérifier que vos mots clés sont la variation la plus large possible.

 

Étape 4 : Créer une liste avec les mots clés

 

Étape 5 : Générer toutes les variations de requêtes qui contiennent vos mots clés

 

Étape 6 : Exporter les mots clés qui génèrent plus de x clics par mois avec leurs résultats Google actuels

6.1 : Ordonnez la liste de mots clés que vous donne Ahrefs par nombre de clics descendants

6.2 : Déterminez le nombre de clics mensuels minimum qui vous intéresse.

Pour les besoins de l’article, je me suis limité aux mots clés avec + de 150 clics par mois pour ne pas avoir une trop grosse liste de requêtes.

Selon les quantités de mots clés que vous aurez sous les yeux et le nombre de contenus que vous comptez produire, vous devrez décider de ce qui est pertinent pour vous. 50 clics est un bon départ.

6.3 : Exportez les mots clés qui ont un nombre de clics supérieur ou égal à ce que vous avez choisi.

Note : Attention à ne pas tout exporter et bien spécifier le nombre de lignes dans l’écran d’export (voir screenshot, dans mon cas 85 lignes). Sinon vous allez épuiser vos crédits Ahrefs pour rien.

 

Étape 7 : Ouvrir le fichier dans le tableur de votre choix et nettoyer rapidement les données

J’utilise Google Sheets ici. (Vous pouvez faire une copie du fichier utilisé dans l’exemple ici)

7.1 : Supprimer les colonnes vides et la colonne « Country ».

7.2 : Remplir les cases vides de la colonne URL (qui correspondent aux résultats enrichis ou Adwords qu’Ahrefs a récupérés) en copiant-collant dans celles-ci ce qu’il y a dans la colonne « Type ».

7.2.1 : Sélectionnez toutes vos données, allez dans « Données » puis « Créer un filtre ».

7.2.2 : Filtrer la colonne « URL » pour n’afficher que les cases vides

7.2.3 : Copier-coller ce qu’il y a dans la colonne « Type » dans toutes les cases vides de la colonne URL.

7.2.4 : Pas obligatoire, mais vous pouvez ordonner les colonnes comme ceci pour faciliter la manipulation :

  • Keyword
  • URL
  • Position
  • Clicks
  • Type
  • Difficulty
  • RDs
  • DR
  • Traffic
  • Keywords
  • CPC
  • Volume
  • CPS
  • Return Rate
  • Parent Topic
  • Topic Volume
  • Last Update
  • Ahrefs Rank
  • Title
  • Global Volume

 

Étape 8 : Noter les différents modificateurs

Nous allons maintenant noter les différents modificateurs.

Pour ce faire, créez une colonne pour les modificateurs de type marque, qui ne seront souvent pas pertinent dans un cadre SEO, puis autant de colonnes « modificateur » qu’il faudra.

Il y aura souvent plusieurs modificateurs pour un mot clé, par exemple dans mes mots clés test (dont vous aurez le Google Sheets à la fin), j’ai [logiciel crm gratuit] : terme racine est [crm], et 2 modificateurs {logiciel} et {gratuit}. A vous de rajouter des colonnes selon vos mots clés.

Faire ceci nous permettra d’induire l’intention de recherche et de repérer des classes de mots clés intéressantes pour la création de nos contenus.

Dans mon exemple, je n’ai pas pris les mots clés sous 150 clics donc ils restent assez généraux et je n’ai pas pas plus de 2 modificateurs.

Voici quelques classes intéressantes qui sortent du lot :

  • {définition / C’est quoi / Qu’est-ce que c’est} + mot clé
  • {exemples} + mot clé
  • mot clé + {gratuit}
  • mot clé + {secteur d’activité} (assurance, rh)
  • mot clé + {type d’entreprise} (tpe, pme, startup, …)
  • mot clé + {avis}
  • Beaucoup de marques de CRM différentes. Si je faisais un audit sémantique complet, je m’intéresserais à des mots clés autour de la comparaison de tous ces crm. Ils n’auraient pas beaucoup de clics mais une personne en train de comparer des logiciels est généralement assez avancée dans son parcours d’achat, donc très intéressant à cibler.

 

Étape 9 : Première prioritisation

9.1 : Filtrez la colonne des modificateurs de marque pour afficher uniquement les cases vides.

9.2 : Filtrez la colonne Position pour n’afficher que les positions inférieures ou égales à 10.

9.3 : Filtrez la colonne Difficulty pour n’afficher que les difficultés inférieures à 20.

9.4 : Ordonnez de façon décroissante la colonne Traffic.

9.5 : Créez une colonne “Intéressant” ? à droite de la colonne URL.

9.6 : En regardant les modificateurs qui vous paraissent intéressants, entrez « o »ui ou « n »on pour chaque mot clé.

Note : J’ai fait dans le basique avec les mots clés que j’ai choisis, et j’ai coupé haut dans le nombre de clics mensuels, donc j’en ai assez peu à exclure.

 

Étape 10 : Induire l’intention de recherche large

En fonction de ce que nous avons appris plus haut, c’est-à-dire en regardant les modificateurs, voire les résultats enrichis (et avec son bon sens), taguer les mots clés avec les 4 grandes intentions de recherche :

  • Information
  • Navigation
  • Investigation
  • Transaction

 

Étape 11 : Catégorisation les mots clés par thèmes

Parcourir sa liste de mots clés en réfléchissant à des contenus qui pourraient les cibler.

Par exemple, dans mon cas je pourrais :

  • Regrouper tous les mots clés de type {définition}, {c’est quoi}, {qu’est-ce que c’est}, {exemples}, {stratégie} pour en faire des contenus introductifs sur les sujets voire des gros guides où je couvrirais en plus les intérêts d’un CRM, comment choisir un CRM. Je pourrais appeler ces thèmes Guide/Introduction CRM, Guide/Introduction Chatbot, etc.
  • Regrouper les mots clés {logiciel} et {outil} + [crm], et faire des contenus comparatifs entre les différents CRM existants ou un guide d’achat. Les thèmes seraient « Comparatif CRM », « Guide Achat CRM ».

Vous voyez que même en ayant pris une petite liste de 85 mots clés assez généraux à la base, je me retrouve avec au moins 3-4 grands thèmes de contenus qui pourront être déclinés en une dizaine de contenus.

 

Étape 12 : Deuxième prioritisation

Je ne le ferai pas ici mais vous pouvez ensuite :

  • ajouter une colonne pour la Valeur Business dont nous avons parlé plus haut
  • ajouter une colonne « Priorité » puis en fonction de vos objectifs business, des intentions de recherches, de vos moyens, noter les mots clés en Priorité Forte, Moyenne, Faible.

 

Étape 13 : Création de votre calendrier éditorial

Vous avez maintenant une liste de mots clés priorisés et catégorisés, vous pouvez alimenter votre calendrier éditorial.

 

Etape 14 : Écrire du contenu optimisé

Également l’objet d’un futur article, je vous expliquerai comment écrire et optimiser vos contenus comme YouLoveWords (cf. screenshot) pour aller décrocher le top 5 de Google régulièrement, inscrivez-vous à la newsletter de YouLoveWords pour ne pas le rater !

Voilà, vous venez de faire votre premier audit sémantique (simplifié), félicitations ! Vous pourrez trouver le Google Sheets d’exemple ici !

Maintenant que vous savez à quoi vous attendre et avez un peu vu les bases, vous pourrez aller piocher des idées de mots clés de plusieurs sources différentes, notamment aller piquer les mots clés de vos concurrents ou en partant des mots clés existants de votre site.

Si le concept vous intéresse et vous paraît pertinent pour votre stratégie de contenus, contactez directement YouLoveWords, leurs experts s’occuperont de vous !