Qui c’est LE plus fort… évidemment c’est un vert ! Le Stéphanois François Massardier, roi de la com’ et du coup franc médiatique, nous livre ses quelques astuces et autres conseils pour une com d’influence, niveau Champions League. Je connais François et vous garantis qu’il est aussi droit que les poteaux en 76 étaient carrés et rond quand il s’agit de trouver le discours qui fera se lever les foules. N’hésitez pas à découvrir son interview et à faire appel à lui pour votre future épopée.

Bonjour François, peux-tu te présenter en quelques mots ?

J’ai 35 ans, je suis d’origine stéphanoise et je dirige une société de conseil en communication d’influence, CALIF, que j’ai créée en 2009 après un diplôme de Sciences Po et plusieurs années dans les affaires publiques et la communication (à Paris, à Bruxelles, en entreprise, en fédération professionnelle et en agence). Nous sommes basés à Paris et St Etienne. En parallèle, j’enseigne aussi le lobbying, les stratégies d’influence et la communication politique. Et je suis papa d’une petite fille de 4 mois.

CALIF est une agence spécialisée dans la communication d’influence. Explique-nous ton métier et en quoi ton offre est différente ?

CALIF travaille majoritairement pour des start-ups, TPE, PME, ETI, syndicats professionnels, clusters, etc. et gère leur stratégie d’influence, soit les messages à faire passer, actions à mettre en œuvre auprès des sphères politiques, économiques, médiatiques, associatives, universitaires… L’offre de CALIF se base surtout sur une parfaite connaissance des réseaux d’influence et son approche à la fois régionale, nationale et européenne. Aujourd’hui, les territoires sont une force et les entreprises le comprennent de plus en plus. Au final, on peut dire que CALIF pratique aussi les affaires publiques avec un vrai savoir-faire de communicant.

En tant que Content Strategist chez YouLoveWords, nous avons l’obsession de la mesure de nos actions, de la performance de nos contenus. Est-ce que tes clients te demandent la même chose ? Sur quels critères es-tu le plus attendu ?

Tout à fait, les clients veulent du résultat et c’est normal. Et aujourd’hui, le digital permet de le mesurer (engagement sur les réseaux sociaux, statistiques, référencement…). La maîtrise des outils digitaux permet de décupler les forces d’engagement au service d’une cause, d’une profession ou même d’une personnalité. Parmi les autres critères, on attendra surtout CALIF sur sa capacité à cibler les bons interlocuteurs, les bons relais, à délivrer les bons messages au bon moment pour constater que les problématiques des clients avancent. Quand on travaille depuis 2 ans auprès des instances européennes pour les sensibiliser à un secteur d’activité et que la Commissaire en charge de ces questions mentionne ce même secteur dans un discours, on peut alors être satisfait, tant côté client que côté agence…

J’imagine que tu produis beaucoup de contenus pour tes clients. Peux-tu nous dresser un petit panorama de ceux qui fonctionnent le mieux en com’ d’influence ? Ceux que tu préfères personnellement ?

En effet, nous produisons beaucoup et des contenus très différents selon nos clients. Chacun ne fait pas passer le même message, ne s’exprime pas de la même manière, n’a pas les mêmes cibles. Nous devons donc nous adapter en permanence. Écrire à un bloggeur ou à un ministre, ce n’est pas la même chose ! Globalement, je trouve que les meilleurs contenus sont ceux qui mixent messages clés, phrases courtes et percutantes avec quelques images. Même si Twitter est un outil formidable qui pousse à synthétiser son propos, il est difficile de tout dire en 140 signes. Et d’ailleurs, il n’est pas toujours nécessaire de tout dire. C’est ce que je répète souvent à mes clients. Sur un sujet ou une problématique donnée, j’essaie toujours de produire une format d’une page (word / pdf) avec les bons arguments, les bonnes phrases clés, un bon enchaînement des idées et quelques illustrations. C’est le support de base qui permettra à tout le monde de comprendre un sujet et qui sera facilement déclinable sur d’autres supports.

Tu es co-président des Stéphanois de Paris et ambassadeur de St-Etienne Métropole (je ne peux que te féliciter ! 😉 ). Etre ambassadeur c’est prendre la parole, de façon durable, comment procèdes-tu ?

Pour ce qui est des messages relatifs à St-Etienne, les outils privilégiés sont les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn). Ensuite, on me sollicite souvent pour des interventions dans le cadre de travaux ou de réunions / colloques ou dans les médias. Mais ces interventions sont par définition irrégulières. D’où la prise de parole sur les réseaux sociaux qui permet davantage de régularité. Il y a aussi les réunions du Club des Stéphanois de Paris mais elles sont également organisées sans régularité très affirmée. L’important dans une prise de parole, c’est d’être crédible, d’avoir quelque chose à dire et d’être légitime pour le faire.

Le mot de la fin ? Un message à faire passer ?

Prendre conscience qu’on ne peut pas travailler correctement si on ne sait pas écrire correctement. Pour faire passer des idées et des messages, l’écrit est fondamental et on a trop tendance à l’oublier aujourd’hui, je le vérifie souvent auprès des personnes avec qui je travaille (étudiants, stagiaires, clients…). Et la bonne nouvelle, c’est que si l’on fait face à ces difficultés, il existe aujourd’hui des solutions comme Youlovewords !